Les solutions thérapeutiques
L’hyperactivité vésicale, ou vessie hyperactive, est un trouble qui peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Heureusement, plusieurs options de traitement sont disponibles pour gérer ce trouble.
Voici un aperçu des principales approches thérapeutiques :
Modifications du Mode de Vie
La première étape du traitement consiste souvent à apporter des modifications aux habitudes de vie.
Ces changements peuvent inclure :
• Réduction de la consommation de caféine et d’alcool : Ces substances peuvent irriter la vessie et aggraver les symptômes.
• Gestion de la constipation : Une constipation chronique peut exercer une pression sur la vessie.
• Hydratation adéquate : Boire suffisamment d’eau tout au long de la journée peut aider à réguler la fonction vésicale.
• Perte de poids : Pour les personnes en surpoids, la perte de poids peut réduire la pression sur
la vessie.
Rééducation Vésicale
La rééducation vésicale vise à rééduquer la vessie à se vider à des intervalles plus normaux.
Cette approche peut inclure :
• Exercices de renforcement du plancher pelvien : Les exercices de Kegel peuvent aider à améliorer le contrôle de la vessie.
• Thérapie cognitivo-comportementale : Cette thérapie peut aider à développer des techniques de désamorçage, notamment en cas d’urgenturie.
Médicaments
Plusieurs types de médicaments peuvent être prescrits pour traiter l’hyperactivité vésicale :
Anticholinergiques : Ces médicaments bloquent certains récepteurs au niveau vésical, réduisant ainsi la contraction du détrusor (muscle vésical).
Bêta-3 mimétiques : Ces médicaments détendent les muscles de la vessie, améliorant ainsi la capacité de stockage de l’urine.
Neurostimulation Electrique
Cette technique récente simple et non-invasive utilise un boîtier positionné à la cheville, relié à une électrode qui envoie un courant faible. Ce courant stimule un nerf qui permet de renforcer le tonus de la vessie, et ainsi lutter contre les symptômes de l’hyperactivité vésicale.
Pour découvrir les traitements disponibles :
Thérapies Injectables
Pour les cas réfractaires aux traitements médicamenteux, des injections peuvent être envisagées :
Toxine botulique : Injectée dans le muscle de la vessie (détrusor), la toxine botulique peut réduire les contractions involontaires en « paralysant » les fibres musculaires vésicales.
Traitements Locaux
Pour les femmes ménopausées, des traitements par voie vaginale à diffusion locale d’œstrogènes (crème, ovule, anneaux) peuvent être prescrits.
Ces hormones aident à raffermir les muscles du plancher pelvien et à relaxer la vessie pendant la phase de remplissage.
Chirurgie
Dans certains cas, des interventions chirurgicales peuvent être envisagées pour améliorer laqualité de vie des patients atteints d’hyperactivité vésicale. Ces interventions sont généralement réservées aux cas où les autres traitements ont échoué.
Conclusion
Le traitement de l’hyperactivité vésicale est souvent multimodal, combinant modifications du mode de vie, rééducation vésicale, médicaments, et parfois des interventions plus invasives.
Il est important de discuter avec un professionnel de la santé pour déterminer le plan de traitement le plus adapté à votre situation.