Comment faire le diagnostic ?

 

Votre médecin pourra vous proposer un examen qui permettra de faire votre diagnostic :

Taking the time to listen...

La Polygraphie Ventilatoire Nocturne.

Réalisée à votre domicile ou à l’hôpital, elle enregistre votre sommeil, et détermine la sévérité de votre apnée, sa nature (obstructive ou centrale), et ses conséquences sur votre taux d’oxygène dans le sang (la saturation).

Votre médecin vous parlera de votre IAH : c’est l’Index d’Apnées / Hypopnées.

Ce chiffre correspond au nombre d’évènements respiratoires (apnées et hypopnées) que vous faîtes, en dormant, à chaque heure de sommeil.

 

 Comment s’échelonnent les niveaux de sévérité ?

On parle de syndrome d’apnée du sommeil (SAS) léger lorsque l’on détecte un IAH à 5/h, jusqu’à 15/h pour certains opérateurs.

De 10 à 29/h, on évoque un SAS modéré à sévère, et un traitement adapté.

Si votre IAH est compris entre 15 et 30/h, on parle d’un SAS modéré à sévère.
Selon la présence de certaines maladies cardiaques, un traitement par ventilation peut aujourd’hui vous être proposé. De même si l’on détecte la présence de nombreux micro-éveils respiratoires par polysomnographie.

Sinon, votre médecin pourra vous orienter vers la pose d’une orthèse d’avancée mandibulaire. Il sera dans tous les cas le meilleur juge pour vous conseiller.

Au delà de 30/h, on évoque un SAS sévère, qui se traite avec une ventilation nocturne. Votre médecin peut également faire ce choix s’il observe de nombreux signes de micro-éveils.

 

Au besoin, un examen plus complet pourra vous être proposé : une polysomnographie, qui enregistre d’autres paramètres comme l’électro-encéphalogramme. Elle est plus complexe, et doit être effectuée en centre hospitalier.

 

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